2015 dans le rétro

Lundi 04 Janvier 2016

En journalisme, on appelle ça un marronnier. Traditionnellement, le passage à la nouvelle année marque la période des vœux et des bonnes résolutions, mais c’est aussi le temps des rétrospectives et des bilans. Comme mon actualité se résume en ce moment à des entraînements plutôt ennuyeux, je vais en profiter pour revenir sur ma saison 2015, la toute première pour moi dans le monde des sports d’endurance.

Si le vélo a occupé une place majeure pour moi en 2015, je vais y revenir, l’année avait pourtant commencé par un défi inattendu. En février, je participais pour la première fois à une compétition de ski de fond : la Transjurassienne. Malgré un manque d’entraînement et une technique pour le moins approximative, j’étais venu à bout des 68km de la mythique course jurassienne, en un peu plus de 6h. 11 mois après, je garde de cette journée d’excellents souvenirs. J’espère d’ailleurs que j’aurais l’occasion de faire une seconde fois Lamoura - Mouthe le mois prochain, à condition bien sûr que la neige se mette enfin à tomber… Pour parcourir une telle distance avec seulement une semaine de skating dans les jambes, je m’étais appuyé sur ma bonne forme physique du moment, surfant sur ma préparation au défi des Classiques pour lequel j’enchainais les séances de musculation sur home trainer depuis plusieurs mois.

Transjurassienne 2015

Semaine après semaine, je me suis préparé pour ce défi des Classiques comme pour aucun autre auparavant. Jamais je ne m’étais entraîné avec autant de sérieux. J’ai suivi pendant plusieurs mois le programme que je m’étais fixé sans la moindre baisse de forme ou de motivation. De 57h en novembre 2014, 54h en décembre, 61h au mois de janvier puis 60h en février, j’ai augmenté progressivement mon volume d’entraînement au fil des mois pour atteindre comme je l’espérais un pic de forme fin mars, début avril. À l’époque où je jouais au foot, je dépassais rarement les 6h de sport par semaine. J’ai donc du m’habituer au volume d’entraînement très important qu’exige la pratique d’une discipline d’endurance. Ce défi des Classiques m’a également permis d’améliorer à plusieurs reprises mon record de distance sur une sortie : premier 200 km lors de Gent-Wevelgem, 240 km pour le Tour des Flandres et enfin 270 km à l’occasion d’un épique Liège Bastogne Liège, une distance que je ne suis sans doute pas prêt de dépasser.

Liège Bastogne Liège

À peine ce défi relevé, je me suis tourné dès le mois de Mai sur la préparation des 6 jours de Vars. N’ayant jamais grimpé de col, à l’exception de l’Izoard lors de ma découverte du vélo au mois d’août 2014, je manquais de repère pour préparer cette semaine de vélo en montagne. J’ai concentré mes entraînements sur l’endurance de force bénéficiant déjà d’un bon socle pour affronter de longues sorties. Pour une première expérience, je suis plutôt satisfait car j’ai pu enchainer sans problème les six jours consécutivement. J’ai d’ailleurs profité de ma bonne forme pour aller chercher ensuite mes premiers koms sur Strava dans le Verdon et m’attaquer au mont Ventoux à la fin de mes vacances. Avec plus de 188 283 m de dénivelé positif en 2015, on peut dire que je me suis découvert une vraie passion pour la montagne.

Au sommet du Galibier

Le troisième tiers de l’année aura été un peu différent des deux précédents. Ralenti par une fissure sur mon cadre de vélo, j’ai intégré la course à pied à mon planning (déjà chargé) d’entraînement. Pour préparer le semi-marathon de Paris auquel je me suis inscrit, j’ai ajouté trois sorties hebdomadaires de course à pied. La distance que je parcours en moyenne chaque semaine en vélo a donc sérieusement diminué depuis le mois de septembre, mais j’espère tirer profit de ces séances de course à pied pour développer de nouvelles aptitudes. Les séances de VMA me permettent de repousser mes limites cardiovasculaires que j’ai du mal à travailler quand je fais uniquement du vélo. Je compte encore donner la priorité au vélo en 2016, mais je ne m’interdis pas de découvrir de nouveaux sports ou de me remettre à des activités que j’ai délaissées comme la natation. La pluridisciplinarité peut être une force sur laquelle j’aimerais m’appuyer dans les années à venir.

L’année 2015 est incontestablement la plus aboutie que j’ai connue en matière de sport. J’ai même du mal à réaliser que j’ai vécu autant d’aventures et d’émotions au cours des douze derniers mois. Il me sera sans doute difficile de faire mieux en 2016, mais je compte bien encore vous/me surprendre avec de nouveaux défis, de nouvelles ascensions et quelques koms supplémentaires dans ma besace Strava !

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