Le vélotaf comme support d'entraînement

Mercredi 04 Octobre 2017

Déjà dix-huit mois que j'ai troqué ma voiture contre le vélo pour aller travailler, cinq jours par semaine, quarante-sept semaines par an. Qu'il pleuve, qu'il neige (!) ou qu'il vente, pour rien au monde je ne reviendrais en arrière. Même si les conditions sont parfois difficiles, qu'on passe sa vie à prendre des douches et un temps incroyable à se changer pour de si petits trajets, le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Finis le stress au volant, le temps perdu dans les bouchons, les frais d'essence exorbitants. Alors c'est vrai, le fait d'évoluer au milieu des voitures d'une horde de fous-furieux surexcités, jaloux, distraits, irrespectueux et malheureusement inconscients des risquent qu'ils font peser sur nous par leurs imprudences n'est pas de tout repos. Entre ceux qui s'amusent (!) à vous frôler, ceux qui brûlent les feux comme on enfile des perles, ceux qui zigzaguent sur la chaussée, plus concentré sur le texto qu'ils sont en train de rédiger que sur la route, on a parfois envie de tout arrêter. 100 chevaux sous le capot, 1 âne derrière le volant ! J'avoue que l'idée "d'envoyer les pieds" m'a traversé l'esprit quelques fois.…

Heureusement, les motifs de satisfaction ne manquent pas. Au delà du sentiment de faire une bonne action, le vélotaf permet également de s'entraîner quotidiennement sans se poser la fameuse question : "j'y vais ou j'y vais pas". En allongeant légèrement mon trajet de 10', matin et soir, j'arrive à cumuler environ 7h de selle par semaine, soit quasiment 60 points de CTL "for free" pour ceux qui s'intéressent aux données de puissance. Un volume d'entraînement qu'il me serait impossible d'atteindre sans ces trajets domicile-travail, faute de temps et de motivation.

Une pratique que je vous recommande à tous ! L'essayer, c'est l'adopter !