Vélotaf : premières impressions

Mercredi 06 Avril 2016

Depuis une semaine, j’ai troqué la voiture contre le vélo pour me rendre au travail. Fini les heures passées perdues dans les embouteillages, assis à ne rien faire à part écouter la radio. Fini le confinement dans un volume (d’air pollué) qui ne doit pas dépasser les 2m3, trente-cinq minutes minimum le matin et souvent plus d'une heure le soir. Fini aussi les séances de HT pour se maintenir en forme, tôt le matin ou tard le soir, qu’on saute un jour sur deux par manque de motivation. Grâce au vélotaf, je prends l’air 1h30 par jour et mets à profit mes trajets domicile-travail pour m’entraîner. Tout bénéfice !

Grâce aux conseils de Romain, vélotafeur de longue date, je me suis équipé pour ces sorties un peu particulières, au milieu des voitures et parfois avec peu (ou pas) de luminosité. Lumières avant et arrière pour voir et être vu, un gros cadenas et... c'est tout. Pour l'instant, je n'envisage pas de grosse sacoche pour transporter mon bleu de travail. Je profiterai des jours de pluie pour aller au travail en voiture, y déposer quelques tenues et ramener mon linge sale. Cela demande un peu d'organisation, mais une fois rôdé, ça devrait rouler tout seul, ou presque...

Paris s'éveille

La bonne surprise, c'est que ces sorties ne sont pas très différentes de mes sorties "classiques". L’itinéraire que j’emprunte permet de rouler normalement. J’ai de la chance, car Romain m’avait dit qu’on passait son temps à clipser/déclipser en ville. Mis à part sur les deux premiers kilomètres, entre mon domicile et la porte Maillot, et lors de la traversée de Boulogne-Billancourt, je n’ai quasiment aucun feu auquel je dois m’arrêter. En passant par le bois de Boulogne et le parc de Saint-Cloud, j’évite la circulation et le comportement bienveillant légendaire des Parisiens au volant.

Ces deux séances quotidiennes de 45 minutes sont finalement bien plus intenses que je ne le pensais/craignais. Mon parcours n’est pas de tout repos. Avec la côte du parc de Saint-Cloud (1,1 km à 5% avec un gros secteur pavé) et celle qui longe la N118 de Sèvres à Meudon (1,8 km à 6%), j’arrive à 250m de dénivelé en seulement 18,6 km. De quoi travailler mon coup de pédale en montée et affoler le cardio. Vendredi dernier, j’ai même atteint ma FC max (supposée) en haut de la côte des Bruyères, chose qui ne m’était pas arrivée depuis très, très longtemps. Si j’arrive à rouler aussi intensément 1h30 tous les jours, je devrais me dé-dieseliser rapidement. Inespéré ! Je regrette presque de ne pas m’y être mis plus tôt !

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