Ename Classic : quelle belle réaction !

Dimanche 22 Mars 2015

Au lendemain d'une journée très compliquée sur Dwars door Vlaanderen, j'avais à cœur d'effacer ma contre-performance par une belle réaction aujourd'hui à l'occasion de l'Ename Classic. À une semaine seulement de Gand-Wevelgem, il ne fallait pas que le doute s'installe.

Le réveil a sonné très tôt ce matin : 6h30. Très déçu hier soir, je n'avais même pas pris le temps de nettoyer mon vélo, préférant dévaliser la chocolaterie Dumon à Courtrai. J'ai donc passé une heure au lever du soleil pour mettre un coup de propre, dégraisser la transmission et vérifier les pneus... Puis j'ai pris la direction de Zottegem, situé à 1h de route.

En arrivant au village départ, j'ai été frappé par l'imposant dispositif mis en place (une armée de bénévoles, 7 parkings et pas la moindre attente aux inscriptions) et le nombre impressionnant de participants. Cette épreuve est organisée par la société Golazo qui n'a rien à envier à Proximus, en charge de la plupart des autres épreuves auxquels je participe. Tout au long de la journée, l'organisation a été parfaite : fléchage nickel, des bénévoles qui bloquent la circulation aux principaux carrefours, 3 ravitaillements, etc.

Pour en revenir à la course, le parcours était comme j'avais pu le lire très sympa. Un peu comme pour Kuurne-Bruxelles-Kuurne, ça tourne dans tous les sens. C'est assez exigeant physiquement car il faut relancer à chaque virage mais on ne voit pas le temps passé. Pour une fois, pas ou peu de pavés (2 grands secteurs que je n'ai évidemment pas évité) mais plusieurs côtes avec de bons dénivelés. Bref, le parcours idéal pour s'éclater !

Malgré la fatigue et même de violentes crampes hier soir, je pars très vite en espérant que les jambes tiendront le plus longtemps possible. 31km/h sur la première heure, idem sur la seconde, puis la troisième. Autour du 90ème kilomètre, je rattrape un Flamand (Jeff) dans une côte. On ne se quittera plus jusqu'à la fin. Grâce à son aide (quelle puissance!), je parviens à tenir la même allure jusqu'au bout, malgré le vent qui souffle de plus en plus fort. Je regrette seulement que la barrière de la langue(s) nous a empêché de communiquer. Décidément, ça semble difficile de trouver des Flamands qui parlent Français ou l'Anglais...

Je finis cette cyclo très satisfait et rassuré au moment de m'attaquer aux Classiques les plus longues et les plus prestigieuses à partir du week-end prochain !

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