Analyse de puissance : Tour of Cambridgeshire

Jeudi 08 Juin 2017

Deuxième course de la saison et deuxième bordure. Même si la qualification pour les championnats du monde est en poche, nul doute que j'aurais pu espérer mieux avec de telles jambes.

Profil : plaine
Distance : 128,5km
Dénivelé : 614m
Durée1 : 3:08:08
Résultat : 23ème

Forme et fatigue

Comme lors de la Vélostar, dont j'avais pris le départ fatigué (-3 TSB), je suis encore loin de mon pic de forme (189 CTL) en ce début du mois de juin, et n'ai pas non plus levé le pied cette semaine avec deux grosses journées d'entraînement mardi (201 TSS) et jeudi (226 TSS). L'objectif reste d'être prêt fin août pour les championnats du monde, pas avant. Après avoir reconnu le parcours en intégralité vendredi (245 TSS), je me suis contenté d'un déblocage d'1h30 la veille (80 TSS), ce qui me permet de faire chuter mon niveau de fatigue de 9 points, (de -11 à -2 de TSB).

Puissances normalisée

Avec 328w de puissance normalisée, je réalise quasiment la même performance que lors de la Vélostar (329w), mais sur une durée inférieure. Après une première partie de course plutôt tranquille (260w de moyenne la première heure), les choses se sont emballées ensuite. La chasse avec le groupe de tête, une tentative d'échappée en solitaire et quelques accélérations dans les derniers kilomètres me donnent une puissance moyenne de 310 watts sur les 80 derniers kilomètres. Pas mal !

Puissance moyenne maximale 20'

Sans surprise, je réalise mon CP20 (367w) au moment où la course s'est jouée, entre les KM55 et KM75. Avec plus de 10' consécutives au seuil, il ne m'aura pas manqué grand chose pour rester avec les meilleurs. Plus tard dans la course, je repartirai sur les mêmes bases en tentant de sortir en solo (363w sur 7'), avant de me relever pour ne pas hypothéquer mes chances pour le final.

Courbe de puissance : activité vs 2017

Final

À défaut d'avoir pu partir en solo à 15km de l'arrivée, j'ai tenté à plusieurs reprises d'accélérer dans les derniers kilomètres. 5 accélérations successives qui ne m'auront hélas pas permis de faire la différence avant le sprint final. Un dernier effort plutôt décevant où je dois me contenter de 586w sur 20". N'est pas Marcel Kittel qui veut...

Distribution par zone et courbe de puissance

8' en Z7 (neuro musculaire), 17' en Z6 (anaérobie), 21' en Z5 (Vo2Max), j'ai passé plus de 40' au dessus de mon seuil de puissance fonctionnelle sur l'ensemble de la course. Si je suis rassuré par ma capacité à rouler fort, il m'a manqué des watts pour faire exploser mon groupe en fin de course. Mes meilleures performances sur 15 secondes (769w), 30 secondes (609w) ou 1 minute (487w) sont insuffisantes pour espérer décrocher quinze coureurs de ma roue.

Distribution par zone

TSS & IF

328w de NP pour 376w de FTP me donne un facteur d'intensité (IF) de 87% et un TSS (Training Stress Score) de 246 pour à peine plus de 3h de course. Un score élevé qui s'explique par une volonté de rouler en tête du groupe sur la deuxième partie de course et plusieurs accélérations violentes dans le final pour aller chercher une bonne place à l'arrivée.

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