Analyse de puissance : FSGT Val de Seine

Mercredi 20 Septembre 2017

Aujourd'hui, je vous propose un exercice d'un nouveau genre avec une analyse de mes données de puissance sur la course FSGT du Val de Seine de dimanche dernier. Mon meilleur résultat cette saison avec une cinquième place.

Profil : vallonné
Distance1 : 97,9km
Dénivelé : 920m
Durée : 2:28:17
Résultat : 5ème

Forme et fatigue

Si je n'ai pas cherché à aborder cette course au top de ma forme, je me suis présenté au départ bien entraîné (183 CTL2) et relativement frais (+4 TSB3). Mon seul regret est d'être tombé malade la veille, passant plus de 2h sous la pluie/grêle avec François en Vallée de Chevreuse. Pas idéal pour préparer une telle course.

Puissances normalisée

Avec 321 watts de puissance normalisée (NP), je réalise une performance en-deçà de la Vélostar (329w) et du Tour de Cambridgeshire (328w), dont les parcours étaient similaires, mais plus longs (3h42 et 3h08). Un résultat qui ne me surprend/déçoit pas, car le scénario de ces trois courses fut très différent. Avec trois coureurs échappés dès le départ et en présence de nombreuses équipes, j'ai trouvé la course moins rythmée dimanche. Mieux placé, je n'ai cette fois pas eu à batailler pour rester dans le groupe de tête, me contentant de répondre aux accélérations dans les bosses. Moins d'efforts (inutiles) donc moins de watts, cqfd. Mon seul regret est de n'avoir pas attaqué plus tôt dans la côte de Beule et/ou de n''avoir pas appuyé davantage dans le final pour revenir sur les deux fuyards. Au regard de ces chiffres, nul doute que j'en avais encore sous la pédale !

Puissance moyenne maximale 20''

Pour évaluer l'intensité d''une course, on peut également observer la puissance moyenne maximale développée sur 20'. Après 352w à la Vélostar, 367w au Tour de Cambridgeshire, je me contente cette fois-ci de 315w. Une statistique de plus qui confirme mon impression générale.

Courbe de puissance : activité vs 2017

Final

Comme sur la Vélostar, l'arrivée était située au sommet d'une bosse de 600m à 6%. La comparaison entre ces deux efforts de fin de course est encourageante et valide l'évolution de mes séances d'entraînement, axées davantage sur les efforts courts et intenses ces dernières semaines. Avec 567w de moyenne sur 1'05, je réussis à développer 102w de plus que le premier mai (465w sur 1''09).

Distribution par zone et courbe de puissance

L'analyse de la distribution par zone (cf graphique #2) illustre bien le caractère peu régulier de la course, avec 42% en Z1 (28% seulement à Peterborough) et seulement 22% cumulés en Z3 (tempo) et Z4 (seuil), des filières beaucoup moins sollicités qu'en cyclosport (31% à la Vélostar et au Tour de Cambridgeshire). À l'opposé, j'ai passé autant de temps en Z7 que les deux fois précédentes, malgré une durée de course beaucoup plus courte, et même battu mes records de puissance entre 0 et 13 secondes (cf graphique #1). Un type d''effort sur lequel je devrai progresser si je veux lever les bras en FSGT ou en FFC l''an prochain.

Distribution par zone

TSS & IF

321w de NP 76w de FTP me donnent un facteur d''intensité (IF) légèrement supérieur à 85% et un TSS (Training Stress Score) de 180. Un score bas qui trouve son explication dans la durée de l'épreuve, très loin de mon dernier Gent-Wevelgem (467), de la Vélostar (283) ou de la Pra Loup Bernard Thévenet (282). Une fois évacué la fièvre4, j'ai d''ailleurs pu reprendre mes séances d'entraînement sans difficulté dès mardi matin.

1 À partir du départ réel, situé au KM5.
2 Chronic Training Load : indicateur de forme
3 Training Stress Balance : indicateur de fatigue
4 Fiévreux depuis samedi, j'ai passé la journée de lundi couché.

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