Cap sur la Transjurassienne

Jeudi 14 Janvier 2016

Les semaines passent et le doute persiste. La tenue de la Transjurassienne reste incertaine, faute de neige. Les températures devraient chuter dans les prochains jours, mais un redoux est possible par la suite. J'espère qu'il ne neige pas trop tôt... Il faut que la neige tienne ensuite jusqu'au 14 février. Seule certitude, je ne ferai le déplacement dans le Jura que si les conditions permettent de relier Lamoura à Mouthe sur le parcours original (68km). Une Transju raccourcie, comme les organisateurs ont pu en tracer les années où la neige manquait, ne m’intéresse pas/plus.

Mais nous n’en sommes pas (encore) là. De toute façon, j’ai d’autres choses à régler si je veux faire l’amour à Mouthe le 14 février. Faute de congés cette année, j’arriverai dans le Jura mi-février sans le moindre jour de ski dans les jambes. Ce n’est pas idéal quand on sait combien la technique est importante en skating. Malgré l’incertitude qui entoure la bonne tenue de l’épreuve, je me prépare comme si elle allait avoir lieu avec les moyens du bords. Pour travailler le haut du corps, j’effectue quelques séances de pompes et de gainage. J’ai un gros déficit à ce niveau là. Je suis conscient que je ne pourrai pas le combler en quelques semaines, mais ce sera toujours ça de pris.

Pour les jambes, je garderai à peu près la même préparation que l’an dernier. De la force, de la force et encore de la force. Le ski de fond sollicite quasiment les mêmes muscles qu’en vélo, je suis donc déjà plutôt bien armé à ce niveau là. J’ajouterai simplement quelques séances d’endurance de force pour m’habituer à des efforts plus longs, de six minutes environ. Ces entraînements doivent me permettre d’être plus endurant physiquement mais surtout psychologiquement, des qualités indispensables pour franchir la redoutable Montée du Risoux par exemple.

Il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour que l’hiver s’installe… enfin !

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