2018 commence maintenant !

Dimanche 15 Octobre 2017

La saison a été longue. Plus de douze mois se sont écoulés depuis le premier jour de ma préparation 2017, c'était le 11 septembre 2016. Douze mois durant lesquels je ne me serais "accordé" que quatre journées off… malade à chaque fois. Et maintenant ? N'ayant pas prévu de raccrocher un dossard avant de longs mois (avril 2018?), la question se pose de démarrer un nouveau plan d'entraînement dès maintenant ou de laisser passer quelques jours/semaines avant de renfiler le bleu de chauffe.

Si la perspective de reprendre les longues séances de sweetspot à la tombée du lit ne m'excite pas particulièrement, je n'éprouve pas non plus le besoin de couper - ce qui serait de toute façon impossible avec le vélotaf - ni même de souffler. Le désir de compétition, de repousser mes limites, de me rapprocher des meilleurs est plus fort que tout ! Et si je surfais sur mon état de forme actuel pour aller chercher un niveau de dingue au printemps prochain ?

En démarrant ma préparation avec un CTL de 180, la barre des 200, voire des 210 pourrait être franchie d'ici la fin de l'hiver. De quoi rêver si j'arrive en plus à grappiller quelques watts au seuil et à perdre deux ou trois kilos. L'expérience m'a montré qu'il était difficile d'augmenter sa forme (CTL) de plus de trois/quatre points par semaine, sans risquer de basculer dans un état de fatigue excessif. De quoi faire réfléchir quand on sait qu'une seule semaine où je me contenterais d'aller au travail à vélo (7h cumulées tout de même) me ferait redescendre de 15/20 points de CTL ! Si l'incidence à long terme est nulle, 3 semaines light (-50) m'obligeraient à cravacher trois mois pour retrouver mon niveau actuel… Trois mois durant lesquels je flirterais avec la zone rouge, à plus de -30 TSB (barres orange), risquant clairement le surentraînement (cf graphique #1). À l'inverse, en poursuivant sur ma lancée, ma fatigue resterait bien plus raisonnable (cf graphique #2).

Projection de forme/fatigue après une coupure de trois semaines
Projection sans coupure

Vous l'aurez compris, je ne suis pas emballé à l'idée de passer sur le petit plateau. Au risque de basculer dans le surentraînement ? Pas forcément. Une bonne gestion de votre volume d'entraînement, en veillant à ne jamais augmenter la charge de plus de 5/7% d'une semaine sur l'autre vous permettra d'atteindre un niveau encore plus élevé l'an prochain. "Sky's the limit" !

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