Stage à la montagne

Lundi 22 Août 2016

Non, je ne vous ai pas oubliés ! Après plusieurs semaines de silence radio, je trouve enfin le temps, et l’occasion, de vous donner quelques nouvelles. Il faut dire que j’ai eu un emploi du temps chargé depuis le 8 juillet, date de la dernière étape des 6 jours de Vars. Deux semaines de vacances dans le Verdon, trois à Paris pour le travail, un aller-retour Paris-Deauville en vélo pour mon premier 300 (314km exactement) début Août, je n’ai pas chômé ces derniers temps ! Heureusement, il me restait quelques jours de congé à poser. Besoin de souffler ? Bof… Pourquoi plutôt ne pas en profiter pour aller grimper quelques cols ? Bingo ! Direction Avoriaz, en Haute-Savoie, où je devrais trouver de quoi satisfaire ma soif de dénivelé.

Sans défi à relever d’ici la fin de la saison, j’ai décidé d’attaquer la préparation de la prochaine dès maintenant. Inutile d’attendre cet automne/hiver, le sale temps et les journées raccourcies pour m’y mettre. 2017, c’est maintenant ! Ce "stage" à la montagne me permettra de faire le point sur mon état de forme, mesurer les progrès à accomplir ces prochains mois pour être performant en cyclosport, et commencer mon nouveau plan d’entraînement. Objectif(s) ? Rouler moins autant… mais mieux !

C’est ce que j’ai fait ici durant neuf jours. Pas plus de 2h30/3h par sortie, du rythme dès que la route s’élève et de nombreux exercices d’interval training, chose à laquelle je n’étais vraiment pas habitué. Grâce au capteur de puissance, j’ai enchaîné les efforts au fameux sweetspot (entre 88% et 95% de FTP). Dix minutes de travail, cinq de récupération, à répéter au minimum quatre fois par séance. J’ai multiplié les passages de la position assis à debout, vingt secondes en danseuse toutes les minutes, en me forçant à chaque fois à mettre une dent de moins. Bref, j’ai "enfin" pédalé dans un but précis : progresser !

S’il faudra plusieurs semaines/mois pour mesurer l’impact de cette nouvelle approche sur mes performances, les premiers résultats sont bluffants. Tous mes records de puissance sont tombés cette semaine. Dans l’ascension du col de la Ramaz, vendredi, j’ai développé plus de 350 watts, malgré plusieurs replats qui ont fait chuter la moyenne. Qu’il est loin le temps où je devais tout donner pour rester au dessus des 300 watts sur les pentes du col d’Agnel, dans la roue de François, début juillet. Revers de la médaille, mon FTP a été revu à la hausse, passant de 358 à 386 watts. La barre symbolique des 5w/kg est franchie ! C’est un sacré bond en avant qui me promet des séances d’entraînement bien difficiles à tenir dans les semaines à venir. J’ai les cuisses qui piquent rien qu’en y pensant…

Je termine cette semaine avec une confiance et une motivation décuplées. L’écart avec les meilleurs cyclosportifs se réduit. J’ignore si j’arriverai à les suivre au printemps prochain quand commencera la saison des cyclos en montagne, mais je m’en rapproche. Doucement mais sûrement.

À suivre…

PS : Cet article aurait mérité quelques photos, je vous l’accorde. Mais comme vous avez pu le voir, je n’aurai pas beaucoup levé le pied cette semaine…

4 commentaires

Arnaud - Lundi 22 Août 2016 à 11:15

5 watts par kilo ? Tu commences à avoir un bon petit niveau, bravo ! Tu vises combien à moyen/long terme ?

Aurélien - Lundi 22 Août 2016 à 15:33

L'idée c'est de garder un FTP stable, autour de 385-390w en valeur brute, tout en perdant du poids. Si j'arrive à passer de 74,5 à 70kg, mon rapport poids puissance dépasserait alors les 5,5 w/kg.

Philippe - Mercredi 24 Août 2016 à 06:56

Lance toi ! Tu es déjà largement au niveau des meilleurs cyclosportifs français. Si tu choisis une épreuve vallonnée, ta puissance brute très élevée sera un atout face aux "petits modèles". Sur le plat, tu en décrocheras plus d'un. Go go go

Aurélien - Vendredi 26 Août 2016 à 12:01

Merci pour tes encouragements. Je vais patiemment attendre 2017 car je ne veux pas brûler les étapes. Le compétiteur qui sommeille en moi n'a pas envie de se faire déposer à la première difficulté. Donc je vais continuer à m'entraîner sérieusement jusqu'au printemps prochain. Mais c'est promis, mon premier dossard sera pour 2017, quel que soit le niveau que j'aurai atteint !

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