Dernière ligne droite avant le semi-marathon de Paris

Samedi 20 Février 2016

L'annulation de la Transjurassienne me reste encore en travers de la gorge. Mais pas le temps de cogiter si je ne veux pas passer à côté de mon deuxième objectif de l'année : le semi-marathon de Paris. À deux semaines de l’événement, je dois sérieusement me replonger dans ma préparation.

Malgré l'immense déception de n'avoir pu faire Lamour-à-Mouthe le 14 février, cette "coupure" à la montagne m’a fait du bien psychologiquement et physiquement. 4 jours de congés, un grand bol d’air pur et de bonnes séances de ski de fond m'ont reboosté. Sans oublier mes retrouvailles avec les inimitables tartes aux myrtilles jurassiennes… Inoubliables !

Ma blessure au mollet du début d’année est oubliée. J’attaque la dernière phase de ma préparation pour le semi-marathon en pleine forme. Il me reste 4 ou 5 séances d’entraînement avant le 6 mars. Il semble acquis que je ne pourrai pas effectuer l’intégralité du plan d’entraînement que j’avais prévu mais je reste confiant. La plupart des coureurs réduiront sans doute leur volume d’entraînement dans les prochains jours pour faire du jus en vue de la course. Pour ma part, j’ai décidé de poursuivre ma préparation sur les mêmes bases jusqu’au dernier moment, au risque de manquer un peu de fraîcheur le jour-J. J’essaye de rattraper le temps que j’ai perdu avec ma blessure et suis habitué à ce mode de fonctionnement.

L’objectif est toujours de passer sous cette fameuse barre des 1h30. Pour y parvenir, il faudra que je réussisse à tenir une cadence de 4'15/km. C'est une allure élevée mais que je parviens à suivre relativement facilement durant une heure à l'entraînement. Si je suis dans un (très) bon jour, tout est possible. Verdict le 6 mars, avant 10h30 (départ à 9h), si tout se passe bien.